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Le professeur Chafik Chraïbi , viré à cause d’un reportage sur France 2 sur l’avortement au Maroc

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le professeur Chafik Chraïbi éminent chef  de service de la maternité les orangers  du CHU de rabat  où il a exercé durant 30 ans a été demis de ses fonctions à cause d’un reportage sur France 2 sur l’avortement clandestin au Maroc !

Ce qu’on lui reproche? c’est d’avoir laissé l’équipe de tournage de l’émission ENVOYÉ SPÉCIAL  de la chaine française France2 tourner un reportage au sein de la maternité sans avoir consulté avec le ministère et aurait Le ministère qui aurait aussi reproché au gynécologue de laisser entendre, dans le documentaire, qu’il pratiquait des avortements clandestins et d’avoir permis qu’on film une femme entrain d’accoucher ( Elle aurait été consentante ).  a délégué plusieurs de ces hommes pour enquêter auprès du personnel sur les circonstance du tournage, après sa diffusion ce 11 décembre 2014 sur la chaine française, Il aurait envoyé ensuite un courrier au CHU de Rabat et à l’Ordre des médecins pour démettre Chafik Chraïbi de ses fonctions, fait que l’Ordre des médecins  avait pourtant démenti à l’époque selon le journal tel quel.

Le reportage qui valu le limogage du professeur Chraibi

J’ai appris par arrêté ministériel que je ne suis plus chef de service à la maternité« , a déclaré à l’AFP le professeur de gynécologie et président de l’Association marocaine de lutte contre les avortements clandestins (Amlac), confirmant des informations des quotidiens Al Akhbar et Al Massae. Le médecin s’est dit « surpris » par la décision et a fait part de son intention de contester administrativement la mesure

Le ministre marocain de la Santé El Hossein El Ouardi Interrogé mercredi par l’AFP s’est dit  ce mercredi  11 février « très favorable » à un débat sur l’avortement après la polémique provoquée par les sanctions prises à l’encontre d’un célèbre médecin, figure de proue de la lutte contre l’avortement clandestin.

, le ministre de la Santé a soutenu que cette décision, qui émane selon lui d’une « commission scientifique indépendante », avait été prise pour des raisons éthiques lors du tournage et non pour les positions du médecin ».

« C’est une sanction logique prise pour des considérations éthiques », a affirmé M. El Ouardi, avançant notamment que des personnes avaient été « filmées sans leur consentement écrit ».

« Il ne s’agit pas de pénaliser des gens pour leurs idées. Je suis moi-même très favorable à la lutte contre l’avortement clandestin et souhaite ouvrir un débat » sur la question, a-t-il ajouté.

L’avortement est puni par des peines d’un an à cinq ans de prison au Maroc, mais des débats existent pour assouplir la législation, en cas d’inceste notamment.

« 

 

L’annonce de cette décision a également entraîné de vives réactions sur les réseaux sociaux. En quelques heures, mardi soir, plus de 3.000 personnes avaient apporté leur soutien au professeur Chraïbi sur une page Facebook.

https://www.facebook.com/pages/Soutien-au-Pr-Chafik-Chraibi/758893660860737?fref=ts

Fervent militant  des droits des femmes et  Connu par sa lutte contre l’avortement clandestin ,qui selon le professeur, près de 800  sont pratiqués dans des conditions atroces et  abominables  chaque jour au Maroc, provoquant de graves séquelles sur les femmes, et parfois même  leur décès.

Le documentaire avait fait polémique au moment de sa diffusion.

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