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Échos de pharmacovigilance au Maroc Par Arsalan

                                                  Alertes des Autorités de Santé

1- Règles de sécurité d’emploi et de Bon usage Des médicaments contenant des vasoconstricteurs décongestionnant de la sphère ORL.
Ces produits indiqués dans le traitement symptomatique du rhume. pseudoephedrine Rhumagrip, Ephedryl, Dolirhume,Actifed Rhumix, Rhufene rhume,Humex rhume J/N
phenylephrine:Zucam,Rinomicine
-Respecter la posologie maximale journalière et une durée maximale de traitement de 5 jours
-Ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 15 ans
-Ne pas utiliser en cas d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée, d’antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de facteurs de risque susceptibles d’en favoriser la survenue, d’insuffisance coronarienne sévère ou d’antécédents de convulsion.
ne pas associer entre eux deux de ces médicaments (même administrés par des voies différentes) du fait de la dangerosité potentielle d’une telle association et de son inutilité.

2-Produits injectables à base de méthylprednisolone contenant du lactose : Nouvelle contre-indication chez les patients allergiques aux protéines de lait de vache. Les spécialités Solumédrol® 20 mg/2 ml et 40 mg/2 ml lyophilisat et solution pour usage paren-téral, Methylprednisolone® Mylan 20, 40 et 120 mg, poudre pour solution injectable (IM-IV) sont désormais contre-indiquées chez les patients allergiques aux protéines de lait de vache. Vigilance au cours des traitements d’une réaction allergique aigüe ! Pensez à stopper le traitement en cas d’aggravation de la symptomatologie chez les patientes étant également allergiques aux protéines de lait de vache traitées par ces spécialités.

NB:Le lactose présent en tant qu’excipient dans ces spécialités est extrait du lait de vache et peut donc contenir des traces de protéines de lait susceptibles de déclencher des réactions allergiques chez des sujets allergiques aux protéines de lait de vache

3-IEC / ARA II : ne jamais utiliser au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse, déconseillés au 1er trimestre. Les expositions ont, pour certaines, eu des conséquences graves, voire fatales, pour le fœtus ou le nouveau-né. Les femmes en âge de procréer traitées par IEC ou ARA II doivent être informées de ces risques et de la nécessité de plani-fier leur grossesse afin de pouvoir modifier leur traitement avant la grossesse. En cas de projet de grossesse ou de grossesse déjà débutée, le traitement par IEC ou ARA II doit être arrêté et, si nécessaire, relayé par une alternative thérapeutique compatible avec la grossesse.

4-Trimébutine (Débridat®
et génériques) :
contre-indication chez l’enfant de moins de 2 ans.
La réévaluation du rapport bénéfice/risque montre un profil d’effets indésirables dominé par
des effets cutanés et immuno-allergiques. Des effets neurologiques (somnolence, convulsions) et cardiaques (bradycardie) ont également été rap-portés en cas de surdosage et en lien avec des erreurs médicamenteuses, en particulier chez le nourrisson.

5-GINKOR FORT :
Ne pas utiliser Ginkor Fort® pendant la grossesse et l’allaitement.
Compte tenu de l’absence de données suffisantes chez la femme enceinte, des propriétés vaso-actives de l’heptaminol et anti-agrégantes du Ginkgo biloba, Ginkor Fort® ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte. En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’utilisation est déconseillée pendant l’allaitement.
En raison des propriétés anti-agrégantes du Ginkgo biloba, la prudence est recommandée chez ces patients. De plus, par précaution, Ginkor Fort® doit être arrêté 3 à 4 jours avant un acte chirurgical.

6-CONTRE-INDICATION DES MÉDICAMENTS À BASE DE VALPROATE UTILISÉS EN PSYCHIATRIE CHEZ LA FEMME ENCEINTE ET LA FEMME EN AGE DE PROCRÉER SANS CONTRACEPTION EFFICACE.
Cette nouvelle mesure prise pour ne plus exposer d’enfants aux risques d’un traitement par valproate au cours de la grossesse chez des patientes présentant un trouble bipolaire. En effet, les enfants exposés in utero au valproate présentent dans 30 à 40% des cas un risque de troubles graves du développement ou du comportement et/ou, dans plus de 10% des cas, un risque de malformations congénitales. Ainsi, une mention alertant sur cette contre-indication et un pictogramme en forme de rond barré, intégrant la silhouette d’une femme enceinte, figurent désormais sur les boîtes des médicaments concernés (Dépakine).


Drpharm:A.Arsalane
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