Au Maroc la prise en charge d’un seul de ces médicaments coûterait à la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (Cnops) 2,5 millions de dirhams par patient, soit un coût total de 1,4 milliard de dirhams pour les 572 personnes atteintes d’hépatite C et bénéficiant des prestations de la Cnops. soit plus que le pole médicament de la CNOPS ou le 1/3 de toute les cotisations !!!
Le Solvadi (sofosbuvir) ou plus récent le Harvoni (( Lédipasvir / sofosbuvir) médicaments anti hépatite c chronique (HCC), commercialisés par le laboratoire Gilead viennentde recevoir L’AMM pour le premier et ATUc (Autorisation Temporaire d’Utilisation de cohorte) en France, ce sont deux médicaments « miracles »révolutionnaires puisqu’il permettraient la guérison de 99% des cas en 2 fois moins de temps les HCC mais vendu à un prix tellement exorbitant que le commun des communs des mortels ne peut même pas rêver en prendre!
Le prix pour le solvadi, communément appelé la pilule au 1000 dollars, aux States, ( Soit à peu prés 8.760 dirhams le comprimé), soit 84.000 dollars (environ 736.000 dirhams) la cure de trois semaines. Quand au Harvoni ,c’est encore plus cher ,94.500 dollars (environ 826.000 dirhams)
(En France, comme le précise l’arrêté du 18 novembre 2014 pris par le ministère de la santé, le comité économique des produits de santé (CEPS) a fixé le prix du Sovaldi à 13 667 euros hors taxes la boîte de 28 comprimés (soit 488,10 € le comprimé) la France a réussi a faire plier son fabricant à une réduction de 40% de son prix. Cela porte le coût du traitement de trois mois à 41 000 € hors taxes, avec un remboursement à 100 % par l’assurance maladie. En Angleterre il n ‘ a pas d’AMM L’ibuprofène bloque la production des prostaglandines, des substances que le corps humain sécrète en réaction aux maladies et aux blessures. Les prostaglandines provoquent des douleurs et des gonflements (inflammations). Quand elles sont libérées dans le cerveau, elles peuvent également causer de la fièvre. Les effets analgésiques de l’ibuprofène se ressentent peu de temps après la prise d’une dose. Par contre, les effets anti-inflammatoires de l’ibuprofène peuvent prendre un peu plus de temps, parfois jusqu’à quelques semaines.
Au Maroc la prise en charge de Sovaldi coûterait à la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (Cnops) 2,5 millions de dirhams par patient, soit un coût total de 1,4 milliard de dirhams pour les 572 personnes atteintes d’hépatite C et bénéficiant des prestations de la Cnops. soit plus que le pole médicament de la CNOPS ou le 1/3 de toute les cotisations !!!
Ce qu’il faudrait savoir ,devant les protestations énergiques et que ce laboratoire a prévu des génériques ( 9 usines en Inde ) pour les pays a revenus à revenu modéré, même si le médicament n’est pas encore tombé dans le domaine public, coutant 90% moins ! le Hic est que le Maroc ne bénéficiera pas de ce générique , puisqu’il a été classé par Gilead comme pays a revenu « confortable » (Une première ,pour une fois!! ) même si le Maroc est classé comme 57eme pays en fonction du PIB et que l’Égypte classé 27 bénéficiera de ce générique!
«J’ai officiellement protesté auprès du laboratoire Gilead pour lui demander d’intégrer le Maroc dans la liste des pays bénéficiaires du générique de ce médicament»,avait déclaré à un journal El Houssaine Louardi, ministre de la Santé.
C’est un problème de santé majeur au Maroc où 300.000 porteurs des virus de l’hépatite C vivent au quotidien avec cette maladie. Seuls 25% des cas sont diagnostiqués soit 1% des marocains selon le MS ( voire 2 marocain sur 100 selon certaines source puisque ces chiffres sont largement sous estimés) Avec un cout estimé à 90 000 $ par patient , et environs 700000 patients , faite le compte , c’est presque (56 milliards de dollars), mais bien entendu ce ne sont que des chiffres puisque beaucoup sont des porteurs sains,cette maladie virale étant souvent décrite comme une épidémie “silencieuse » parce que les personnes infectées se sentent en parfaite santé, et peuvent rester sans symptômes apparents durant une période qui s’étend de 10 à 20 ans. D’après les statistiques du ministère de la santé, moins de 25% des cas seulement seraient diagnostiqués. . Il existe un autre traitement, d’une durée de 6 à 12 mois, efficace dans 60 à 88% des cas. Seulement,avec un cout de 22.000 DH par mois ! C’est un médicament tellement cher que Médecins sans frontières (MSF) a donné l’alerte la semaine dernière : les dispositions prévues par le laboratoire américain Gilead, unique fabricant de la molécule sofosbuvir, pour éviter des reventes risquent de compromettre la santé des malades.
<strong>Mesures anti détournements sans précédents!!</strong>
Les mesures anti-détournement mises en place par Gilead pourraient s’étendre aux neuf producteurs de médicaments génériques indiens avec lesquels l’entreprise a signé un accord de licence volontaire en septembre 2014 permettant la fabrication du sofosbuvir pour 91 pays en développement. MSF en a eu connaissance au cours de discussions avec le fabricant en vue d’acquérir ce médicament pour ses programmes contre l’hépatite C. Le plan prévoit des dispositions qui bafouent la confidentialité et les droits de l’homme, selon MSF.
QR code sur les flacons
En effet, il prévoit que l’accès d’un patient au médicament à partir d’un distributeur agréé par Gilead ou auprès d’un professionnel de santé se fait sur une base nominative, avec des preuves de l’identité, de la citoyenneté et du lieu de résidence. Des dispositions problématiques pour des individus marginalisés (usagers de drogues, personnes sans domicile fixe…). Chaque flacon de comprimés sera porteur d’un QR code comprenant les informations nominatives du patient ainsi que son adresse.
Les représentants de Gilead pourront ainsi contrôler avec un simple smartphone les informations relatives au patient. Il est prévu que Gilead et ses représentants pourront à tout moment accéder à ces informations auprès du prescripteur. Le traitement sera délivré pour un mois – et non pour la totalité des trois mois requis – et le patient devra s’engager par écrit à retourner, en personne ou par courrier, le flacon vide avant de pouvoir obtenir le suivant. Selon MSF, au Pakistan, qui ne dispose pas d’un réseau de distribution des médicaments dans toutes les provinces, la dispensation comme le retour devront être effectués par courrier. MSF s’inquiète de voir des informations sensibles sur le patient être diffusées à un laboratoire qui n’est pas directement partie prenante dans les soins.
Dans son communiqué, l’organisation humanitaire s’alarme du risque d’atteinte à la confidentialité : « Gilead pourrait avoir accès aux ordonnances et à d’autres documents médicaux, qui pourraient inclure un diagnostic sur la santé mentale, le statut à l’égard du VIH, des antécédents d’usage de drogues et autres informations sensibles », s’alarme MSF dans son communiqué. Influence sur la conduite du traitement L’interférence dans la relation médecin-patient pose problème. Un représentant du laboratoire, que Gilead désigne sous le nom de patient support exécutive (« cadre de soutien au patient ») pourrait ainsi influer sur la conduite du traitement, son éventuelle extension ou son interruption dans le cas où un flacon n’aurait pas été retourné ou se serait égaré dans le courrier. « Si l’on ne s’y oppose pas, les mesures anti-détournement de Gilead restreindront l’accès et retarderont le passage à grande échelle du traitement dans les pays lourdement affectés par le virus de l’hépatite C (VHC), affirme MSF. Gilead doit apporter une plus grande transparence et des informations sur ce programme controversé. MSF a demandé à Gilead d’éliminer ce programme là où il a été mis en place, de mettre un terme aux négociations en cours avec les autres gouvernements pour introduire de tels programmes et d’amender tous les accords de licence volontaire de manière à ce que les entreprises de génériques n’aient pas à mettre en œuvre des mesures anti-détournement. » le monde
Au Maroc ce médicament n’est pas commercialisé , puisque Gilead n’a pas encore déposé d’AMM , les malades devant s’en procurer à l’Étranger !
C’est le titre de la boite
Le sofosbuvir (commercialisé sous la marque Sovaldi par la firme américaine pharmaceutique Gilead Sciences) est une molécule, analogue de nucléotides, développé comme médicament dans le traitement de l’hépatite C.
Mode d’action
Il s’agit d’une prodrogue se transformant en beta-D-2′-deoxy-2′-fluoro-2′-C-methyluridine monophosphate. Il inhibe la polymérase NS5B du virus de l’hépatite C et ne semble pas jouer sur l’ADN ou l’ARN polymérase humaine.
Efficacité
En association avec la ribavirine, il semble efficace dans le traitement de l’hépatite C avec une cure de 12 semaines4. Elle semble moindre dans les infections à génotype , surtout en cas de cirrhose, imposant un traitement plus prolongé (24 semaines)
Effets secondaires
Les plus fréquents sont les maux de tête, l’asthénie, l’insomnie, les nausées, la survenue d’un rash ou d’une anémie. Tarif Le coût d’un comprimé en 2014 est d’environ 1000 dollars, ce qui fait revenir la cure de 12 semaines à 84 000 dollars6. En France, lors de sa mise sur le marché en 2014, le prix d’une boite de 28 comprimés était de 19 000 €. En novembre 2014 le prix d’une telle boite a été fixé à 13 667 € par un accord survenu entre le comité économique des produits de santé (CEPS) et le laboratoire Gilead. La cure de 12 semaines coûte ainsi 41 000 € par patient.
Zenati samir